
affaire Reward Money : 5 révélations choc de l’enquête FCC
L’affaire Reward Money a pris un tournant dramatique avec l’arrestation de l’ASP Faraaz Mooniaruth, un haut gradé de la police mauricienne, dans le cadre d’une enquête menée par la Financial Crimes Commission (FCC). Cette affaire, qui touche à la gestion d’un fonds de récompenses destiné à rémunérer les informateurs dans les affaires criminelles, soulève des questions graves sur la transparence et la supervision au sein des forces de l’ordre.
Ce affaire Reward Money met en lumière un système opaque de distribution de fonds publics, accusé de favoritisme, détournement et collusion entre agents de police et intermédiaires.
Pour plus d’informations sur les affaires judiciaires à Maurice, visitez DeFimedia – Actualités judiciaires et investigations.
Origine et contexte de l’affaire Reward Money
Le fonds de récompense : un mécanisme mal encadré
Le affaire Reward Money trouve son origine dans un programme censé encourager la dénonciation des crimes par l’attribution de récompenses financières aux informateurs. Ce fonds, géré directement par certains cadres de la police, n’était soumis à aucun audit externe ni contrôle budgétaire rigoureux.
Selon un rapport interne de la FCC (*source ici*), des millions de roupies ont été distribuées sans justificatifs clairs, souvent en espèces, et sans enregistrement officiel des bénéficiaires.
Ce manque de traçabilité a ouvert la porte à des abus, notamment le paiement d’agents fictifs, de faux témoins, ou de proches de policiers.
Le rôle de la FCC dans le déclenchement de l’enquête
Le affaire Reward Money a été relancé après plusieurs signalements anonymes et des plaintes internes au sein de la police. La FCC, l’autorité mauricienne de lutte contre les crimes financiers, a ouvert une enquête approfondie en janvier 2025.
Grâce à l’analyse des flux financiers, des écoutes téléphoniques autorisées et des témoignages de fonctionnaires repentis, la commission a pu identifier un réseau de complicité impliquant plusieurs cadres de la Criminal Investigation Department (CID).
Sur notre hub sur la corruption à Maurice, nous explorons comment les mécanismes de contrôle faibles favorisent les malversations dans les institutions publiques.
5 révélations choquantes de l’enquête FCC
Révélation #1 : Des millions détournés sans traçabilité
La première révélation majeure du affaire Reward Money concerne le détournement présumé de plus de 8 millions de roupies entre 2020 et 2024. Ces fonds, destinés à récompenser des informateurs, ont été retirés en espèces par des agents autorisés, sans preuves de remise aux bénéficiaires.
Dans plusieurs cas, les noms des bénéficiaires figuraient sur des reçus, mais ces personnes n’ont jamais été identifiées ni interrogées par la police.
“C’est un système de caisse noire,” a déclaré un enquêteur de la FCC sous couvert d’anonymat. “L’argent sortait, mais personne ne savait où il allait.”
Révélation #2 : L’ASP Mooniaruth au cœur du réseau
L’affaire Reward Money a conduit à l’arrestation de l’ASP Faraaz Mooniaruth, un officier de haut rang du CID, accusé d’être l’un des principaux orchestrateurs du détournement.
Selon la FCC, Mooniaruth aurait supervisé la distribution des fonds, approuvé des paiements fictifs, et utilisé des intermédiaires pour blanchir une partie des sommes détournées.
Des relevés bancaires montrent des transferts suspects vers des comptes liés à des proches, ainsi que des achats immobiliers récents non déclarés.
Révélation #3 : Des agents corrompus utilisés comme « informateurs »
Une autre révélation choquante du affaire Reward Money est l’utilisation de policiers corrompus comme « informateurs » fictifs pour justifier les paiements.
Des rapports internes montrent que certains agents recevaient des « récompenses » pour des « informations » qu’ils avaient eux-mêmes fabriquées ou exagérées.
Ce système permettait de détourner des fonds sous couvert d’activités policières légitimes.
Révélation #4 : Complicité de fonctionnaires et de civils
Le affaire Reward Money ne se limite pas à un seul individu. La FCC a identifié un réseau de complicité impliquant :
- Des agents de police subalternes
- Des comptables du CID
- Des intermédiaires civils spécialisés dans le blanchiment
- Des avocats et agents immobiliers
Cette collusion montre à quel point le système était gangrené.
Révélation #5 : Faiblesse des contrôles internes
La dernière révélation du affaire Reward Money concerne l’absence totale de contrôle interne. Aucun département de la police n’était chargé de vérifier l’utilisation des fonds de récompense.
Ni la Direction des finances, ni la Direction des ressources humaines, ni même l’Inspection générale n’avaient accès aux dossiers.
“C’était une zone de non-droit,” a conclu le rapport de la FCC. “Un système conçu pour l’impunité.”
Réactions et implications politiques
Indignation publique et appels à la réforme
Le affaire Reward Money a provoqué une vague d’indignation sur les réseaux sociaux et dans la presse. Des hashtags comme #RewardMoneyScandal et #JusticeForTaxpayers ont été largement utilisés.
Des organisations de la société civile, comme Transparency Mauritius, ont appelé à une réforme urgente de la gestion des fonds publics et à la création d’un organe de surveillance indépendant.
“Les contribuables ont le droit de savoir où va leur argent,” a déclaré un activiste.
Pression sur la hiérarchie policière
L’enquête soulève des questions sur la responsabilité de la hiérarchie policière. Pourquoi personne n’a-t-il levé l’alerte plus tôt? Était-elle complice ou simplement négligente?
Le commissaire général de la police est désormais sous pression pour expliquer comment un tel système a pu exister sous son commandement.
Le affaire Reward Money pourrait entraîner des changements majeurs dans la direction de la police.
Avenir de l’enquête et perspectives judiciaires
Procédures judiciaires en cours
L’ASP Faraaz Mooniaruth a été mis en détention préventive pour 14 jours, prolongeable. Il fait face à plusieurs chefs d’accusation, dont détournement de fonds publics, corruption et faux en écriture.
D’autres arrestations sont attendues dans les semaines à venir, selon des sources proches de la FCC.
Le procès devrait débuter en 2026, dans une affaire qui promet d’être l’un des grands scandales judiciaires de la décennie.
Recommandations pour éviter de futurs détournements
Le affaire Reward Money doit servir de leçon. La FCC a recommandé :
- Numériser et centraliser la gestion des fonds de récompense
- Instaurer un système d’audit trimestriel indépendant
- Former les agents sur l’éthique et la transparence
- Créer un guichet unique de signalement interne
“La confiance dans les institutions se reconstruit par la transparence,” a déclaré le président de la FCC.
Images et Alt Text Optimisés
Image 1 : Bâtiment de la Financial Crimes Commission (FCC) à Maurice
Mots-clés pour l’image : affaire Reward Money, FCC Maurice, enquête corruption, détournement fonds publics
Image 2 : ASP Faraaz Mooniaruth (représentation symbolique)
Mots-clés pour l’image : affaire Reward Money, ASP Mooniaruth, corruption police Maurice, arrestation FCC
Source de l’article : http://defimedia.info/