affaire Reward Money: 5 révélations choc sur le détournement

affaire Reward Money : 5 révélations choc sur le détournement

L’affaire Reward Money a pris un tournant décisif avec l’arrestation du sergent Yeshdeo Seeboruth par la Financial Crimes Commission (FCC) mercredi soir. Ce haut gradé de la police mauricienne a été placé en détention après un interrogatoire de plusieurs heures dans le cadre d’une enquête pour détournement présumé de fonds publics liés au système de récompenses pour informateurs.

Ce affaire Reward Money met en lumière un système opaque de gestion de l’argent public, accusé de favoritisme, complicité interne et absence totale de contrôle budgétaire. L’affaire ébranle les fondements de la confiance dans les institutions policières.

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Contexte et origine de l’affaire Reward Money

Un fonds de récompense sans supervision

Le affaire Reward Money trouve son origine dans un programme censé récompenser les citoyens qui fournissent des informations permettant de résoudre des affaires criminelles. Ce fonds, géré directement par certains cadres de la police, n’était soumis à aucun audit externe ni traçabilité stricte.

Selon un rapport interne de la FCC (*source ici*), des millions de roupies ont été distribuées sans justificatifs clairs, souvent en espèces, et sans enregistrement officiel des bénéficiaires.

Ce manque de transparence a ouvert la porte à des abus, notamment le paiement d’agents fictifs, de faux témoins, ou de proches de policiers.

Lancement de l’enquête par la FCC

Le affaire Reward Money a été déclenché après plusieurs signalements anonymes et des plaintes internes au sein de la police. La Financial Crimes Commission a ouvert une enquête approfondie en avril 2025.

Grâce à l’analyse des flux financiers, des écoutes téléphoniques autorisées et des témoignages de fonctionnaires repentis, la commission a pu identifier un réseau de complicité impliquant plusieurs cadres de la Criminal Investigation Department (CID).

Sur notre hub sur la corruption policière, nous explorons comment les mécanismes de contrôle faibles favorisent les malversations dans les institutions publiques.

5 révélations choquantes de l’enquête FCC

Révélation #1 : Détournement massif de fonds publics

La première révélation majeure du affaire Reward Money concerne le détournement présumé de plus de 10 millions de roupies entre 2020 et 2025. Ces fonds, destinés à récompenser des informateurs, ont été retirés en espèces par des agents autorisés, sans preuves de remise aux bénéficiaires.

Dans plusieurs cas, les noms des bénéficiaires figuraient sur des reçus, mais ces personnes n’ont jamais été identifiées ni interrogées par la police.

“C’est un système de caisse noire,” a déclaré un enquêteur de la FCC sous couvert d’anonymat. “L’argent sortait, mais personne ne savait où il allait.”

Révélation #2 : Le sergent Seeboruth au cœur du réseau

L’affaire Reward Money a conduit à l’arrestation du sergent Yeshdeo Seeboruth, un officier du CID, accusé d’être l’un des principaux orchestrateurs du détournement.

Selon la FCC, Seeboruth aurait supervisé la distribution des fonds, approuvé des paiements fictifs, et utilisé des intermédiaires pour blanchir une partie des sommes détournées.

Des relevés bancaires montrent des transferts suspects vers des comptes liés à des proches, ainsi que des achats immobiliers récents non déclarés.

Révélation #3 : Des agents corrompus utilisés comme « informateurs »

Une autre révélation choquante du affaire Reward Money est l’utilisation de policiers corrompus comme « informateurs » fictifs pour justifier les paiements.

Des rapports internes montrent que certains agents recevaient des « récompenses » pour des « informations » qu’ils avaient eux-mêmes fabriquées ou exagérées.

Ce système permettait de détourner des fonds sous couvert d’activités policières légitimes.

Révélation #4 : Complicité de fonctionnaires et de civils

Le affaire Reward Money ne se limite pas à un seul individu. La FCC a identifié un réseau de complicité impliquant :

  • Des agents de police subalternes
  • Des comptables du CID
  • Des intermédiaires civils spécialisés dans le blanchiment
  • Des avocats et agents immobiliers

Cette collusion montre à quel point le système était gangrené.

Révélation #5 : Absence totale de contrôles internes

La dernière révélation du affaire Reward Money concerne l’absence totale de contrôle interne. Aucun département de la police n’était chargé de vérifier l’utilisation des fonds de récompense.

Ni la Direction des finances, ni la Direction des ressources humaines, ni même l’Inspection générale n’avaient accès aux dossiers.

“C’était une zone de non-droit,” a conclu le rapport de la FCC. “Un système conçu pour l’impunité.”

Réactions et implications politiques

Indignation publique et appels à la réforme

Le affaire Reward Money a provoqué une vague d’indignation sur les réseaux sociaux et dans la presse. Des hashtags comme #RewardMoneyScandal et #JusticeForTaxpayers ont été largement utilisés.

Des organisations de la société civile, comme Transparency Mauritius, ont appelé à une réforme urgente de la gestion des fonds publics et à la création d’un organe de surveillance indépendant.

“Les contribuables ont le droit de savoir où va leur argent,” a déclaré un activiste.

Pression sur la hiérarchie policière

L’enquête soulève des questions sur la responsabilité de la hiérarchie policière. Pourquoi personne n’a-t-il levé l’alerte plus tôt? Était-elle complice ou simplement négligente?

Le commissaire général de la police est désormais sous pression pour expliquer comment un tel système a pu exister sous son commandement.

Le affaire Reward Money pourrait entraîner des changements majeurs dans la direction de la police.

Avenir de l’enquête et perspectives judiciaires

Procédures judiciaires en cours

Le sergent Yeshdeo Seeboruth a été mis en détention préventive pour 14 jours, prolongeable. Il fait face à plusieurs chefs d’accusation, dont détournement de fonds publics, corruption et faux en écriture.

D’autres arrestations sont attendues dans les semaines à venir, selon des sources proches de la FCC.

Le procès devrait débuter en 2026, dans une affaire qui promet d’être l’un des grands scandales judiciaires de la décennie.

Recommandations pour éviter de futurs détournements

Le affaire Reward Money doit servir de leçon. La FCC a recommandé :

  • Numériser et centraliser la gestion des fonds de récompense
  • Instaurer un système d’audit trimestriel indépendant
  • Former les agents sur l’éthique et la transparence
  • Créer un guichet unique de signalement interne

“La confiance dans les institutions se reconstruit par la transparence,” a déclaré le président de la FCC.

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Image 1 : Bâtiment de la Financial Crimes Commission (FCC) à Maurice

Siège de la FCC Maurice - affaire Reward Money
Le siège de la Financial Crimes Commission, en charge de l’enquête dans l’affaire Reward Money.

Mots-clés pour l’image : affaire Reward Money, FCC Maurice, enquête corruption, détournement fonds publics

Image 2 : Représentation symbolique d’un policier arrêté

Arrestation d’un policier dans l’affaire Reward Money - affaire Reward Money
Représentation symbolique d’un agent de police arrêté dans le cadre de l’affaire Reward Money.

Mots-clés pour l’image : affaire Reward Money, arrestation sergent Seeboruth, corruption police Maurice, FCC enquête

Source de l’article : http://defimedia.info

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